Comment protéger votre logement Airbnb des squatteurs : la méthode simple que 99 % des propriétaires ignorent
Imaginez : vous partez en week-end, votre logement est loué sur Airbnb… et à votre retour, impossible de rentrer chez vous. Serrure changée. Quelqu’un à l’intérieur, sûr de lui, qui affirme être chez lui.
Et là, vous découvrez brutalement que faire sortir un squatteur n’a rien d’automatique.
La bonne nouvelle : une action préventive de quelques minutes peut suffire à garder le contrôle total de votre propriété. On en parle très peu, et pourtant, c’est l’une des armes les plus efficaces contre le squat en location courte durée.
Voici comment la mettre en place, surtout si vous exploitez vos biens en sous-location professionnelle.
Pourquoi les squatteurs ciblent les locations Airbnb
Sur Airbnb, Booking et Abritel, les voyageurs entrent avec votre accord. Ils reçoivent les clés, le séjour commence de manière totalement légale.
Le problème commence quand ils ne repartent pas.
Leur stratégie est souvent la même :
- Ils récupèrent le numéro du compteur d’électricité ou de gaz,
- Ils appellent le fournisseur d’énergie,
- Ils demandent à mettre le contrat à leur nom,
- Ils se présentent ensuite comme occupants “légitimes”.
Résultat : la procédure d’expulsion devient plus longue et plus complexe, vous perdez vos loyers et la situation peut durer des mois.
Si le logement est une résidence principale, le choc est total. Si c’est un bien dédié à la location courte durée, c’est votre trésorerie et, parfois, toute votre stratégie d’investissement qui vacille.
Pourquoi la sous-location professionnelle est encore plus exposée
Si vous faites de la sous-location professionnelle, l’enjeu est encore plus fort :
- Vous exploitez un bien qui ne vous appartient pas,
- Le propriétaire vous fait confiance pour gérer et sécuriser son patrimoine,
- Une occupation abusive touche à la fois vos revenus et ceux du bailleur,
- Les loyers dus au propriétaire continuent de courir, même en cas de squat.
Dans ce modèle, vous n’avez tout simplement pas le droit de gérer votre activité “à la légère”. Un squatteur dans un appartement de sous-location, et c’est tout votre business qui tremble : cash-flow, réputation, relation avec le propriétaire.
La différence entre un sous-loueur amateur et un sous-loueur professionnel se joue ici : dans la capacité à anticiper, sécuriser et réagir vite.
La solution préventive indispensable : la lettre au fournisseur d’énergie
Pour empêcher le tour de passe-passe du changement de nom sur le compteur, il existe une solution simple : envoyer une lettre recommandée à votre fournisseur d’énergie, en amont.
Dans cette lettre, vous indiquez noir sur blanc que :
“Aucun changement de titulaire du contrat ne peut être effectué sans votre validation écrite (en tant que propriétaire ou titulaire du contrat).”
Une fois cette consigne enregistrée, un squatteur ne peut plus faire modifier le contrat à son nom pour tenter de se faire passer pour l’occupant légitime.
Pour un propriétaire comme pour un sous-loueur, cette écriture formelle devient un véritable bouclier. Elle complique énormément la tâche des squatteurs, et facilite l’intervention des autorités et de la préfecture en cas de procédure d’expulsion.
Dans le cadre d’un contrat de sous-location professionnelle avec un propriétaire, le combo est extrêmement puissant :
- Contrat de sous-location professionnelle avec le bailleur,
- Lettre au fournisseur d’énergie,
Ces éléments démontrent clairement que le logement est exploité à titre professionnel et que le maintien dans les lieux après la fin du séjour est totalement illicite.
Comment rédiger cette lettre recommandée ?
Pas besoin de faire compliqué. L’idée est d’être clair, précis et factuel.
Votre courrier doit mentionner :
- Votre identité complète (nom, prénom, coordonnées),
- L’adresse du logement concerné,
- Le numéro du contrat d’électricité ou de gaz,
- Votre volonté expresse de refuser toute modification de titulaire sans votre accord écrit,
- Une copie de votre pièce d’identité,
- Une copie récente d’une facture d’énergie.
Envoyez ce courrier en recommandé avec accusé de réception et conservez soigneusement l’accusé. Idéalement, ne stockez pas cette preuve uniquement au domicile concerné, mais aussi en numérique ou ailleurs.
Mon fournisseur d’énergie et mon code de parrainage
De mon côté, j’utilise TotalEnergies (ex-Total Direct Énergie) pour mes logements, et la stratégie de lettre recommandée pour bloquer le changement de titulaire fonctionne très bien avec eux.
Si vous voulez en profiter pour sécuriser votre contrat et réduire un peu votre facture, vous pouvez utiliser mon code de parrainage :
Code parrainage : 112615180
Avec ce code, vous recevez 20 € de réduction sur votre première facture.
Le bail : la base d’un business sérieux en sous-location
Les squatteurs profitent souvent du manque de rigueur des propriétaires ou des sous-loueurs. En sous-location professionnelle, cette légèreté n’est pas une option.
Un professionnel sérieux met systématiquement en place :
- Un contrat de sous-location professionnelle avec le propriétaire,
- Une structure juridique et fiscale propre (assurances,…).
Résidence principale vs activité professionnelle
Lorsqu’un squat concerne une résidence principale, l’enjeu humain est considérable : perte de logement, stress, urgence absolue. Les autorités peuvent parfois intervenir plus rapidement.
Lorsqu’il s’agit d’un logement exploité en location courte durée ou en sous-location professionnelle, le squat touche directement à votre activité et à vos revenus.
Dans les deux cas, une chose est certaine : le temps joue contre vous.
Que faire au premier doute de squat ?
Au moindre signe suspect (changement de serrure, nom inconnu sur la boîte aux lettres, clé qui ne fonctionne plus, etc.) :
- Contactez immédiatement votre fournisseur d’énergie pour vérifier toute demande de modification de contrat,
- Prévenez les forces de l’ordre et signalez la situation,
- Rassemblez un maximum de preuves : photos, témoignages de voisins, copies de vos contrats, baux, échanges écrits.
Plus vous réagissez vite, plus vous avez de chances d’éviter que la situation ne s’enlise pendant des semaines ou des mois.
3 réflexes de pro pour dissuader les squatteurs
1. Un logement qui semble “vivant”
Quelques réflexes simples permettent de casser l’image du logement laissé à l’abandon :
- Un voisin de confiance qui relève le courrier,
- Une minuterie d’éclairage pour simuler une présence le soir,
- Des passages réguliers pour ouvrir et fermer les volets si vous êtes absent longtemps.
2. Un minimum de sécurité
Sans transformer le logement en forteresse, certains équipements jouent un rôle dissuasif important :
- Alarme connectée,
- Caméra extérieure orientée vers l’entrée,
- Serrure connectée
Conclusion
Le squat n’arrive pas qu’aux autres. Et encore moins à ceux qui louent en courte durée ou en sous-location professionnelle.
La différence entre un propriétaire ou un sous-loueur serein et celui qui panique à chaque imprévu, c’est la préparation.
En résumé, un professionnel met en place :
- Une lettre recommandée au fournisseur d’énergie,
Mettre cela en place aujourd’hui, c’est se donner le droit de dormir tranquille demain, tout en développant un vrai business de location courte durée ou de sous-location professionnelle.
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FAQ – Squat, Airbnb et sous-location professionnelle
Comment empêcher un squatteur de changer le contrat EDF ou TotalEnergies ?
Envoyez une lettre recommandée à votre fournisseur d’énergie (EDF, TotalEnergies, etc.) en indiquant qu’aucun changement de titulaire ne peut être effectué sans votre accord écrit. Cela bloque les tentatives de modification par un squatteur.
La sous-location professionnelle augmente-t-elle le risque de squat ?
La sous-location professionnelle génère un fort turnover de voyageurs. Le risque existe, mais un cadre juridique solide (contrats, baux, lettre à l’énergie) permet de sécuriser l’activité et de réagir vite en cas de problème.
Le contrat de SOUS LOCATION PROFESSIONNELLE protège-t-il contre le squat ?
Le contrat de sous-location établit que l’occupation du bien est exclusivement professionnelle. Combiné à une lettre de verrouillage du contrat d’énergie, il renforce votre position pour démontrer le caractère illégal du maintien dans les lieux après la fin du séjour.


